DEVENIR PRÊTRE
La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux ;
priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.
Mt 9, 37-38
Un prêtre diocésain remet son désir et sa volonté de servir Dieu et l’Église dans les mains de son évêque, qui l’associe à sa mission d’enseigner, de sanctifier et de gouverner le Peuple de Dieu dans le diocèse : les hommes et les femmes qui y vivent, y naissent et y grandissent, y passent, y travaillent ou y étudient, y souffrent et y meurent, ceux et celles qui ont oublié Dieu et ceux qui le cherchent… Ainsi, par l’ordination sacerdotale, le prêtre est configuré au Christ Tête et Pasteur de son Peuple. C’est Dieu qui l’appelle à s’offrir tout entier dans cette mission au service de ses frères et sœurs.
« Ici, chers fidèles de Paris et de la région parisienne, mais aussi vous tous qui êtes venus de la France entière et d’autres pays limitrophes, permettez-moi de lancer un appel confiant en la foi et en la générosité des jeunes qui se posent la question de la vocation religieuse ou sacerdotale : n’ayez pas peur ! N’ayez pas peur de donner votre vie au Christ ! Rien ne remplacera jamais le ministère des prêtres au cœur de l’Église ! Rien ne remplacera jamais une messe pour le Salut du monde ! Chers jeunes ou moins jeunes qui m’écoutez, ne laissez pas l’appel du Christ sans réponse. » (Benoît XVI, esplanade des Invalides, 13 septembre 2008).
Père Bruno de Mas-Latrie, délégué diocésain aux vocations
servicedesvocations@diocese-paris.net
Séminaire de Paris
DEVENIR CONSACRÉ(E)
Un diocèse sans vie consacrée serait privé de beaucoup de dons spirituels,
de lieux réservés à la recherche de Dieu, d’activités apostoliques et de méthodes pastorales spécifiques.
Vita consecrata 48, 3
Au sein de l’Eglise, la vie consacrée se déploie essentiellement selon trois formes différentes :
Instituts de vie consacrée : « la vie consacrée par la profession des conseils évangéliques — pauvreté, chasteté, obéissance — est la forme de vie stable par laquelle des fidèles, suivant le Christ de plus près, sous l’action de l’Esprit Saint, se donnent totalement à Dieu aimé par-dessus tout, pour que dédiés à un titre nouveau et particulier pour l’honneur de Dieu, pour la construction de l’Église et le salut du monde, ils parviennent à la perfection de la charité dans le service du Royaume de Dieu et, devenus signe lumineux dans l’Église, ils annoncent déjà la gloire céleste » (can. 573). Il existe deux types d’instituts de vie consacrée :
- Les instituts religieux dont les membres prononcent des vœux publics, après une période de noviciat, et mènent une vie fraternelle en étant séparés du monde.
- Les instituts séculiers dont les membres peuvent également prononcer des vœux ou promesses, après un temps de probation, et vivent dans le monde en exerçant une activité apostolique.
Chanoine Guillaume de Menthière, délégué diocésain pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique
gdementhiere@diocese-paris.net
Vie consacrée
Ordre des Vierges : l’Ordre des Vierges est la forme la plus ancienne de consécration. Dès les origines de l’Église, des femmes ayant voué à Dieu leur virginité sont confirmées dans leur engagement par une consécration solennelle. Rénovée après le concile Vatican II, la consécration des vierges attache publiquement à Dieu, par les mains de l’évêque, celle qui choisit de suivre le Christ de plus près. Les vierges consacrées sont dans le monde un signe de l’amour de l’Église pour le Christ son Époux. Sans règle ni structure communautaire, appartenant à l’Église diocésaine, elles se vouent à la prière, au service de leurs frères et au travail apostolique. Elles sont aujourd’hui en France environ 500.
Sœur Thérèse-Emmanuel, responsable des équipes de discernement féminines
servicedesvocations@diocese-paris.net
Ordre des Vierges à Paris
Ermite : l’érémitisme est une pratique antique des Pères du désert. C’est une vocation singulière. Elle existe toujours aujourd’hui, aussi bien pour des femmes et des hommes qui ont discerné un appel à s’écarter du monde pour vivre pleinement leur relation à Dieu et porter le monde dans la prière, à l’image du Christ qui s’est souvent retiré dans le désert pour prier.

Répétition de la flashmob lors du rassemblement national des jeunes religieux et religieuses de France en décembre 2011 à Rueil Malmaison. (Corinne Simon/Ciric)